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Gacé – Tourisme

Gacé : Tourisme

Nichée au creux de la vallée de la Touques, la petite ville de Gacé se présente comme la porte sud du Pays d’Auge.

Son remarquable patrimoine, ses paysages augerons qui l’entourent, les activités culturelles, sportives, commerciales qu’elle propose méritent qu’on s’y arrête.

Le célèbre peintre Degas qui durant trente années passa ses vacances prés de Gacé écrivit « Quel beau pays ! Tous les jours ont fait dans les environs des promenades qui finiraient par me rendre paysagiste ! »

Et Delphine du Custine, amante de Chateaubriand, parlant de la vallée de la Touques, confia : « Je n’ai rien vu de plus joli, de plus frais, de plus champêtre. C’est la Suisse en miniature. On dit que c’est la plus belle vallée de la Normandie. »

Gacé : son patrimoine

  • Le Château : Les parties visibles aujourd’hui datent des XVème et XVIIIème siècles. (Tour imposante construite à partir de 1460 – Une bâtisse centrale construite de 1720 à 1722)
  • Un Châtelet avec sa porte et ses deux tours date de 1490.
  • En la cour Lainé on retrouve la plus ancienne maison de Gacé (fin XVème siècle) qui servit d’octroi.
  • La « Maison des Associations » est située sur l’emplacement de l’ancienne église. Elle fut, fin du XIXème siècle, une halle aux grains, au beurre et aux œufs. Le célèbre réalisateur Luc Besson y a tourné des scènes importantes de son film « Malavita » avec De Niro et Tommy Lee Jones.
  • L’église de Gacé, c’est en mai 1879 qu’y fut dite la première messe. Elle possède un grand orgue de belle qualité et un remarquable tableau de Luca Giordano (peinture italien 1634-1705) intitulé « Moïse et le serpent d’Airain ».
  • La fontaine : Œuvre de Nicolas Popelin. Elle évoque la célèbre courtisane Marie Duplessis, de son véritable nom Alphonsine Plessis (1824-1847) qui travailla, durant l’année 1838, à Gacé, chez un marchand de parapluie.
  • Les belles demeures bourgeoises : Elles furent édifiées au cours de la deuxième moitié du XIXème siècle quand le pays d’Auge vivait son « âge d’or »…

Gacé : ses musées

Le Musée de la Dame aux Camélias

« C’est un de ces musées où l’on entre à reculons, persuadé d’y trouver quelques lettres sans intérêt et trois robes mitées. DIVINE surprise !!! Ce musée de la Dame aux Camélias est un véritable petit bonheur qui devrait enchanter le plus grognon des visiteurs… On ne s’ennuis pas une seconde ».

Il occupe trois grandes salles du château de Gacé. Dans la première, un diaporama évoque les évènements, les rencontres, les amours, qui ont marqué la courte existence de notre héroïne. Dans la seconde sont exposés des objets (bijoux, vaisselle…) et des documents qui lui ont appartenu, ainsi que des costumes de scène provenant de l’opéra de Paris. Dans la dernière, des affiches, des photos, un film sur grand écran montrent comment tous les arts se sont emparés du mythe et comment les plus grandes artistes continuent de le faire vivre : Sarah Bernhardt, Greta Garbo, Edwidge Feuillère, Renata Tebaldi, Maria Callas, Isabelle Huppert, Isabelle Adjani et tant d’autre…

Le Musée des Minéraux et Fossiles

Le Musée des minéraux et fossiles est l’œuvre d’un passionné de « pierres » qui depuis sa prime jeunesse recherche, collectionne, achète, échange de « petites merveilles » pour beaucoup issues de Normandie.

Il présente au public le fruit de ses acquisitions, exposées dans de nombreuses vitrines.

La vision de ces minéraux et fossiles dans leurs différents stade des cristallisation, avec leurs couleurs si chatoyantes, leurs formes, leurs aspects si particuliers, ravira le visiteur qu’il soit ou non connaisseur.

Gacé et ses environs proposent

d’intéressantes randonnées et promenades

  • Un circuit intra-muros
  • Des chemins de randonnées et promenades : une plaquette offre un choix entre 17 circuits (cf : Gacé en Pays d’Auge, Petites randonnées et promenades).
  • Des circuits réservés aux VTT et aux chevaux (cf : Espace VTT-FFC du Pays d’Auge Ornais », choix de 13 circuits).
  • Un circuit de découverte : Le Coteau de la Butte à Courménil

Gacé se trouve au croisement de ce que furent autrefois les chemins qui menaient les pèlerins soit vers le Mont-Saint-Michel soit vers Saint-Jacques de Compostelle (voir rue Saint Jacques et plaquette « Les chemins de Saint-Michel – Itinéraires culturels du Conseil de l’Europe ».

Balades, circuits découvertes et randonnée

Château de Gacé

Description

Partez à la découverte de Gacé et de ses environs, sur les traces de la Dame aux Camélias, la courtisane parisienne rendue célèbre par Alexandre Dumas fils.

Informations techniques

Marche
Difficulté : Très facile
Durée : 2h30mn
Dist. : 7.8 km
Point de départ
Lat : 48.7956054Lng : 0.29607

Informations parcours

N°1

Quitter la place du Château par l’escalier à l’angle nord-est. Prendre la rue de Lisieux à droite. À la hauteur de la Grande Rue à droite, emprunter à gauche le passage Trianon (à gauche, dernière tour d’octroi (XVe) de la ville de Gacé). Continuer tout droit, puis tourner à droite dans la seconde rue et traverser l’espace sportif.

N°2

Longer à gauche la route de Rouen (D 438) sur 300 m par le chemin protégé parallèle. Au calvaire, monter par le chemin creux à gauche. En haut, continuer par la route à gauche, passer Saint-Christophe et poursuivre par le chemin herbeux. Il descend à Saint-Evroult-de-Montfort.

N°3

Prendre la D 721 à gauche, dépasser l’église (XIIe) et continuer sur 450 m. Au niveau de la ferme des Petits-Champs, descendre par le chemin herbeux à droite. Il franchit le vallon et remonte. Ignorer le chemin à gauche puis le chemin à droite et couper la route du Val. Le chemin s’élève en forte pente.

N°4

En haut, prendre la route à gauche. Dans le virage à droite vers le bois, continuer en face par le chemin en haut du coteau sur 500 m. À l’embranchement, descendre tout droit.

N°5

Au croisement, emprunter la route à gauche. Couper la D 721 et continuer par le chemin herbeux qui longe la vallée de la Touques. Au bout, poursuivre à droite.

N°6

Entrer dans Gacé par la route de Vimoutiers (D 722A), la rue de Lisieux et la rue du Château à droite. Passer à gauche sous le porche du château entre les deux tours (cadran solaire avec méridiennes, la célèbre courtisane parisienne était originaire de l’Orne. À quatorze ans, la tour du musée de la Dame aux Camélias) et retrouver le parking

Retrouvez sur cette page tous les circuits de randonnées pédestre, équestre et VTT du territoire des Vallées d’Auge et du Merlerault
https://www.terrederichesses.fr/

LES CHEMINS DE PELERINAGE VERS LE MONT-SAINT-MICHEL

Le culte à Saint Michel

« Prince de la milice céleste » , l’archange saint Michel, dont le nom signifie « Qui est comme Dieu ? » est le premier des archanges. Il est celui qui dans l’Apocalypse de saint Jean précipite Satan et ses anges rebelles dans l’abîme.

Protecteur du peuple hébreu dans l’Ancien Testament, il est devenu le défenseur de l’Eglise et de la France. Mais aux yeux des hommes inquiets de leur salut dans l’Au-delà, l’Archange est un protecteur idéal car prévôt du Paradis, il est celui qui pèse les âmes au jour du Jugement.

L’iconographie abondante de saint Michel illustre cette double fonction. Peseur des âmes, il est représenté aux portes du Ciel, la balance à la main séparant les élus des damnés.

Guerrier, il terrasse le Démon sous la forme d’un dragon à mi-chemin
entre l’homme et la Bête. Jusqu’au XIVe siècle, l’Archange, le regard lointain, est représenté en aube, armé d’une lance et d’un écu.

Au XVe siècle, saint Michel, dont le célèbre sanctuaire a résisté aux assauts des Anglais lors de la Guerre de Cent ans, revêt la tenue militaire du chevalier. Il brandit l’épée de la main droite et de la main gauche, il tient l’écu qui le protège des attaques de la Bête, se débattant sous ses pieds. L’Archange est souvent représenté sous les traits d’un jeune homme imberbe, image de perfection et de jeunesse.

La Renaissance et l’époque Classique (XVIIe-XVIIIe siècles) le représentent, « à l’Antique », revêtu du costume militaire romain.

Originaire d’Orient, le culte de saint Michel s’est répandu à Byzance puis en Italie où le pape Grégoire le Grand lui consacre, à la suite d’une vision, le Château Saint-Ange à Rome.

Mais le sanctuaire italien le plus important, le Monte Gargano, se trouve dans le sud de la péninsule (les Pouilles). Ce lieu de culte, consacré le 8 mai 492, inspira un grand nombre de sanctuaires dont le Mont-Saint-Michel lui-même.

A l’image du Michael’s Mount en Cornouailles, de la Sacra di San Michele dans le Piémont ou de la chapelle Saint-Michel d’Aiguilhe au Puy-en-Velay, les lieux dédiés à l’Archange se trouvent ainsi sur des sites élevés, à mi-chemin entre le ciel et la terre.

Mais c’est avec le sanctuaire normand, construit aux confins de l’Occident, que le culte à saint Michel connaîtra son développement le plus extraordinaire.

Le Mont-Saint-Michel, sanctuaire

La légende raconte comment l’archange saint Michel apparut trois fois en songe à l’évêque d’Avranches Aubert pour lui demander d’édifier au sommet du « Mont Tombe » une église en son honneur.

Construite sur le modèle du sanctuaire italien du Monte Gargano (Ve siècle), cette première église fut consacrée par l’évêque le 16 octobre 709 et, desservie par douze prêtres ; elle attira très vite un grand nombre de pèlerins.

En 966, le duc de Normandie Richard Ier remplaça ces prêtres par des moines bénédictins venus de l’abbaye de Saint-Wandrille près de Rouen.
Visitée par les rois et par les foules venues de toute l’Europe, l’abbaye connaît au Moyen-Age une grande renommée.

Les formidables constructions entreprises entre le XIe et le XVe siècle témoignent de sa prospérité. Elle fut aussi ravagée à plusieurs reprises par le feu du ciel et la fureur des hommes.

Assiégé en vain par les Anglais pendant près de trente ans, le Mont-Saint-Michel, défendu par cent dix-neuf chevaliers, fut, durant la Guerre de Cent Ans, considéré comme le symbole héroïque de la résistance nationale.

Mais à partir du milieu du XVIe siècle, le Mont perd de son intérêt militaire et religieux. Malgré sa réforme en 1622 par la congrégation de Saint-Maur, l’abbaye n’abrite plus qu’une poignée de religieux et quelques prisonniers enfermés sur lettre de cachet dans la « bastille des mers ».

La Révolution chassa en 1790 les moines et fit du « Mont libre » une prison pour les prêtres réfractaires. Prison d’Etat jusqu’en 1863, l’abbaye saccagée abrita plusieurs centaines de prisonniers dans des conditions épouvantables.

Classée Monument historique en 1874, l’abbaye est enfin restaurée. Elèves de Viollet-Le-Duc, les architectes Corroyer, Petitgrand et Gout se succèdent à la tête de ce vaste chantier, achevant en 1897 la silhouette du Mont par une fine flèche néogothique surmontée de la statue de l’Archange du sculpteur Frémiet.

Relié à la côte par une digue en 1878, le village connaît un renouveau spectaculaire avec le développement du tourisme, renouveau spirituel enfin avec les célébrations du millénaire monastique en 1966 et l’installation en 1969 d’une petite communauté religieuse dans l’abbaye.

Pélerins et pèlerinages

« Les marcheurs de la foi » ont tracé un réseau de chemins convergeant vers le Mont-Saint-Michel et reliant entre eux les grands sanctuaires de la Chrétienté.

Le bourdon à la main, revêtus d’une large pèlerine et d’un chapeau les protégeant des intempéries, les pèlerins se reconnaissaient à la coquille, emblème commun au sanctuaire de Galice.
Seuls ou en groupes, les pèlerins recevaient l’hospitalité des établissements religieux jalonnant les chemins (hôtels-Dieu, abbayes, prieurés…) ou couchaient à l’auberge s’ils en avaient les moyens.

Après une traversée des grèves pleine de périls, ils montaient la rue bordée d’auberges et de boutiques, jusqu’aux portes de l’abbaye. Puis leurs dévotions achevées, ils repartaient après avoir acheté dans les échoppes du village chapelets, rubans et enseignes, souvenirs de leur pèlerinage accompli.

Pèlerinages et saint Michel en Europe

 

Aux alentours de l’an mil, selon le chroniqueur bourguignon Raoul Glaber, le Mont-Saint-Michel faisait « l’objet de la vénération du monde entier ». Les documents d’archives parvenus jusqu’à nous confirment que les pèlerins venaient en effet de toutes les provinces de France et de plusieurs pays européens.

Originaires d’Ecosse et d’Irlande, ils traversaient l’Angleterre, puis la Manche en bateau. Beaucoup venaient également du sud, d’Espagne et d’Italie.

De nombreux témoignages autres concernent surtout des Pays germaniques (Allemagne, Suisse, Pays-Bas, Belgique,…). On en connaît également quelques uns pour l’Europe de l’Est (Pologne…).

Le premier pèlerin connu est un moine franc, nommé Bernard, qui au retour d’un voyage au Monte Gargano, à Jérusalem et à Rome, en compagnie d’un moine italien et d’un espagnol, se rendit seul au Mont en 867-868.

Cette très importante fréquentation du Mont dès le Haut Moyen Âge (IXe-XIe siècle) est d’ailleurs contemporaine de l’établissement du réseau des chemins montais dont la première mention connue date de 1025.

De nombreux autels et églises lui furent dédiés en Italie, en France, en Allemagne, en Angleterre, en Espagne…au travers de toute l’Europe jusqu’en Irlande et en Russie. La présence de ces lieux de culte est généralement attestée sur des sites élevés exceptionnels, propres à frapper l’imagination des hommes. On a ainsi très souvent parlé du « culte aérien » de l’Archange.

EN ITALIE
Le culte de saint Michel est très important en Italie avec deux de ses plus grands sanctuaires de pèlerinage : Le Monte Gargano, où l’Archange apparut à la fin du Ve siècle et demanda qu’on lui construise une église, et la Sacra di San Michele, en Piémont, à mi-chemin entre le Mont-Saint-Michel et le Monte Gargano.

Très importante en Italie du Sud (Pouilles, Campanie), du fait de la présence du Monte Gargano, la dévotion à saint Michel était aussi très présente en Italie du Nord. Dès le VIIIe siècle, il était le patron national des Lombards.

Cette dévotion sera d’ailleurs reprise par Charlemagne quand il sera couronné roi des lombards à Pavie et protecteur du pape. Elle se diffusera ensuite dans tout l’Empire carolingien.

DANS LES PAYS GERMANIQUES
L’Archange est aussi considéré comme le protecteur du peuple allemand depuis l’époque carolingienne, son culte aurait été répandu par saint Boniface au VIIIe siècle quand il convertissait les Saxons au catholicisme et son culte s’inscrira dans la tradition carolingienne.

DANS LES ILES ANGLO-SAXONNES
Dans le monde anglo-saxon, saint Michel était connu et vénéré très tôt. Son culte aurait d’ailleurs été diffusé par les missionnaires irlandais qui ont essaimé dans toute l’Europe occidentale et fondé de nombreux établissements religieux (abbayes, etc.).

En Irlande, son sanctuaire le plus connu, Skellig Michael – ou rocher de saint Michel – était l’objet d’un important pèlerinage. C’est sur ce site spectaculaire d’une île escarpée que vivaient des ermites priant l’Archange.

En Angleterre, la dévotion à l’Archange a connu un nouveau développement après la conquête normande de 1066. Saint Mickael’s Mount en Cornouailles était un prieuré montois, réplique du sanctuaire normand et but d’un pèlerinage.

En 1222, l’archevêque de Canterbury a ordonné dans tout le royaume la célébration solennelle du 16 octobre, jour anniversaire de la dédicace de l’église du Mont-Saint-Michel par saint Aubert.

EN BELGIQUE
En Belgique, d’où provenaient beaucoup de miquelots, saint Michel était vénéré depuis l’époque carolingienne.

Il est notamment le saint patron de la ville de Bruxelles. Sa statue domine depuis 1454 la flèche de l’hôtel de ville et c’est le premier patron de la cathédrale.

EN ESPAGNE
La diffusion du culte à saint Michel se fait au début du VIIIe siècle, où en tant que chef des milices célestes triomphant du Mal, il était associé à la lutte contre les Maures.

EN CONCLUSION…
Le rayonnement européen de ce pèlerinage s’est poursuivi au cours des siècles et nombreux sont les souverains, les seigneurs et les simples fidèles à être venus prier l’Archange sur son rocher sacré.

Les chemins normands

Parmi les chemins normands, un traverse GACÉ :

Gacé et ses loisirs

  • Terrains de boules
  • Terrains de tennis dont un court couvert
  • Parcours de Santé – Jeux
  • Cinéma
  • Manifestations culturelles
  • Expositions
  • Médiathèque
  • Festival de musiques indépendants

La pêche

Le « petit » fleuve TOUQUES : Salmonidés, truites, farios de souche, arc en ciel et saumons

Produits locaux

Quelques producteurs